Détail de l'auteur
Auteur Olivier Pétré-Grenouilleau (1962-....) |
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Titre : Christianisme et esclavage Type de document : LIVRE Auteurs : Olivier Pétré-Grenouilleau (1962-....), Auteur Importance : 1 vol. (539 p.) Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-286850-4 Prix : 28,50 EUR Langues : Français (fre) Index. décimale : 270.086 25 Résumé : Pourquoi les Églises et les chrétiens ont-ils tant tardé à se mobiliser en faveur de l'abolition de l'esclavage ? Et comment a-t-on pu si longtemps s'accommoder de cette insoutenable contradiction associant une religion prônant l'amour de son prochain avec la réalité de pratiques esclavagistes attentatoires à la dignité humaine, parfois justifiées par des alibis religieux, voire génératrices de profits pour l'institution ecclésiastique ? À ce premier discours très critique en répond un second présentant l'histoire du christianisme comme celle d'une lente, nécessaire et logique maturation de l'idée abolitionniste, en quelque sorte contenue en germe dans son esprit. Aucune de ces explications univoques ne peut rendre compte d'une relation aussi complexe. Antique, médiéval, moderne ou contemporain, l'esclavage se recompose en effet en permanence, jouant un rôle plus ou moins important selon les époques, et touchant des populations différentes. Le christianisme, aussi, se recompose sans cesse. Et les débats se multiplient, s'enchevêtrent, se recombinent. Paul pense que le chrétien doit se faire esclave de Dieu pour se libérer du péché. Pendant des siècles on s'évertue à protéger de l'abjuration les chrétiens esclaves de non-coreligionnaires, tout en admettant qu'un chrétien puisse être esclave d'un frère en foi. La question concerne également l'Autre, musulman, Indien d'Amérique, Africain. Théologiens, institutions, simples chrétiens se questionnent, s'affrontent parfois. Aux fausses certitudes de certains répondent les doutes et l'engagement d'autres. Au XVe siècle, cela en est fini de l'esclavage des chrétiens par des chrétiens. Au siècle suivant, l'esclavage des Indiens est officiellement aboli dans l'Amérique espagnole, avant que ne se pose la question de celui des Africains. Christianisme et esclavage [LIVRE] / Olivier Pétré-Grenouilleau (1962-....), Auteur . - [s.d.] . - 1 vol. (539 p.) ; 23 cm.
ISBN : 978-2-07-286850-4 : 28,50 EUR
Langues : Français (fre)
Index. décimale : 270.086 25 Résumé : Pourquoi les Églises et les chrétiens ont-ils tant tardé à se mobiliser en faveur de l'abolition de l'esclavage ? Et comment a-t-on pu si longtemps s'accommoder de cette insoutenable contradiction associant une religion prônant l'amour de son prochain avec la réalité de pratiques esclavagistes attentatoires à la dignité humaine, parfois justifiées par des alibis religieux, voire génératrices de profits pour l'institution ecclésiastique ? À ce premier discours très critique en répond un second présentant l'histoire du christianisme comme celle d'une lente, nécessaire et logique maturation de l'idée abolitionniste, en quelque sorte contenue en germe dans son esprit. Aucune de ces explications univoques ne peut rendre compte d'une relation aussi complexe. Antique, médiéval, moderne ou contemporain, l'esclavage se recompose en effet en permanence, jouant un rôle plus ou moins important selon les époques, et touchant des populations différentes. Le christianisme, aussi, se recompose sans cesse. Et les débats se multiplient, s'enchevêtrent, se recombinent. Paul pense que le chrétien doit se faire esclave de Dieu pour se libérer du péché. Pendant des siècles on s'évertue à protéger de l'abjuration les chrétiens esclaves de non-coreligionnaires, tout en admettant qu'un chrétien puisse être esclave d'un frère en foi. La question concerne également l'Autre, musulman, Indien d'Amérique, Africain. Théologiens, institutions, simples chrétiens se questionnent, s'affrontent parfois. Aux fausses certitudes de certains répondent les doutes et l'engagement d'autres. Au XVe siècle, cela en est fini de l'esclavage des chrétiens par des chrétiens. Au siècle suivant, l'esclavage des Indiens est officiellement aboli dans l'Amérique espagnole, avant que ne se pose la question de celui des Africains. Exemplaires(1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 0652855600 XX.5 Livre 20. Histoire religieuse 01-08. Histoire générale de l'Eglise : collections Disponible
Titre : Mémoires d'un négrier Type de document : LIVRE Auteurs : Joseph Mosneron-Dupin (1748-1833), Auteur ; Olivier Pétré-Grenouilleau (1962-....), Éditeur scientifique ; Guy Stavridès, Éditeur scientifique Importance : 1 vol. (332 p.) Présentation : ill. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-204-13102-5 Prix : 24 EUR Langues : Français (fre) Index. décimale : 306.362 092 Résumé : 1804 Joseph Mosneron Dupin achève la rédaction du « Journal de mes voyages ». Il y raconte, pour ses enfants, comment, adolescent, il s'est fait négrier. Sans remord, en insistant sur les « valeurs » qu'il entend transmettre aux siens. Incompréhensible pour l'homme d'aujourd'hui, sa démarche nous rappelle que l'histoire ne nous invite pas seulement à un voyage dans le temps. Elle est aussi incursion dans des univers aux logiques parfois totalement étrangères aux nôtres. Mais, pour combattre l'esclavage, il faut l'étudier, le comprendre. À cet égard, unique, le récit de Mosneron Dupin est précieux. Il nous livre une multitude d'informations : sur les opérations de traite, le commerce dit « en droiture » vers les Antilles, les méthodes éducatives du temps, la manière de composer les équipages des négriers, la navigation… Plus encore, il nous renseigne sur les mentalités d'une partie des milieux maritimes du tout début du xixe siècle. À un moment, pourtant, où se multiplient les critiques à l'encontre de la traite. Olivier Grenouilleau présente ce récit. Auteur d'une trentaine d'ouvrages sur l'histoire des traites, des esclavages et de leurs abolitions, du marché et de l'économie maritime, membre de l'Academia Europaea et de l'Académie des Sciences d'Outre-Mer, il a été distingué par de nombreux prix, parmi lesquels le prix de l'essai de l'Académie française et le prix Guizot-Institut de France. Mémoires d'un négrier [LIVRE] / Joseph Mosneron-Dupin (1748-1833), Auteur ; Olivier Pétré-Grenouilleau (1962-....), Éditeur scientifique ; Guy Stavridès, Éditeur scientifique . - [s.d.] . - 1 vol. (332 p.) : ill. ; 24 cm.
ISBN : 978-2-204-13102-5 : 24 EUR
Langues : Français (fre)
Index. décimale : 306.362 092 Résumé : 1804 Joseph Mosneron Dupin achève la rédaction du « Journal de mes voyages ». Il y raconte, pour ses enfants, comment, adolescent, il s'est fait négrier. Sans remord, en insistant sur les « valeurs » qu'il entend transmettre aux siens. Incompréhensible pour l'homme d'aujourd'hui, sa démarche nous rappelle que l'histoire ne nous invite pas seulement à un voyage dans le temps. Elle est aussi incursion dans des univers aux logiques parfois totalement étrangères aux nôtres. Mais, pour combattre l'esclavage, il faut l'étudier, le comprendre. À cet égard, unique, le récit de Mosneron Dupin est précieux. Il nous livre une multitude d'informations : sur les opérations de traite, le commerce dit « en droiture » vers les Antilles, les méthodes éducatives du temps, la manière de composer les équipages des négriers, la navigation… Plus encore, il nous renseigne sur les mentalités d'une partie des milieux maritimes du tout début du xixe siècle. À un moment, pourtant, où se multiplient les critiques à l'encontre de la traite. Olivier Grenouilleau présente ce récit. Auteur d'une trentaine d'ouvrages sur l'histoire des traites, des esclavages et de leurs abolitions, du marché et de l'économie maritime, membre de l'Academia Europaea et de l'Académie des Sciences d'Outre-Mer, il a été distingué par de nombreux prix, parmi lesquels le prix de l'essai de l'Académie française et le prix Guizot-Institut de France. Exemplaires(0)
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