[article]
Titre : |
L'idée d'ordre spontané ou le monde selon Hayek |
Type de document : |
LIVRE |
Auteurs : |
Michel Bourdeau, Auteur |
Année de publication : |
Octobre - décembre 2014 |
Article en page(s) : |
p. 663-678 |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
L’idée d’ordre spontané occupe chez Hayek une place centrale, puisqu’il en fait le fondement à la fois de la science sociale et du libéralisme. Une première partie rappelle qu’il s’agit d’abord d’une notion épistémologique, nécessaire là où les phénomènes deviennent trop complexes pour qu’on puisse en dégager des lois. La seconde partie, qui traite de la théorie de la catallaxie, ou ordre spontané du marché, est centrée sur la notion de concurrence, conçue comme une procédure de découverte apportant une solution au problème posé par la division du savoir et assurant une coordination sans coordinateur. La dernière partie, qui examine les différents types d’intervention, permis ou proscrits, souligne combien le bon fonctionnement de cet ordre spontané dépend en fait de conditions juridiques qu’il est demandé à l’État d’imposer. La conclusion signale deux aspects problématiques de cette théorie. (cairn) |
in Archives de philosophie > Tome 77, cahier 4 (octobre-décembre 2014) . - p. 663-678
[article] L'idée d'ordre spontané ou le monde selon Hayek [LIVRE] / Michel Bourdeau, Auteur . - Octobre - décembre 2014 . - p. 663-678. Langues : Français ( fre) in Archives de philosophie > Tome 77, cahier 4 (octobre-décembre 2014) . - p. 663-678
Résumé : |
L’idée d’ordre spontané occupe chez Hayek une place centrale, puisqu’il en fait le fondement à la fois de la science sociale et du libéralisme. Une première partie rappelle qu’il s’agit d’abord d’une notion épistémologique, nécessaire là où les phénomènes deviennent trop complexes pour qu’on puisse en dégager des lois. La seconde partie, qui traite de la théorie de la catallaxie, ou ordre spontané du marché, est centrée sur la notion de concurrence, conçue comme une procédure de découverte apportant une solution au problème posé par la division du savoir et assurant une coordination sans coordinateur. La dernière partie, qui examine les différents types d’intervention, permis ou proscrits, souligne combien le bon fonctionnement de cet ordre spontané dépend en fait de conditions juridiques qu’il est demandé à l’État d’imposer. La conclusion signale deux aspects problématiques de cette théorie. (cairn) |
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