[article]
Titre : |
Arnauld et la fausseté des idées : de la troisième méditation aux quatrièmes objections |
Type de document : |
LIVRE |
Auteurs : |
Martine Pécharman, Auteur |
Année de publication : |
Janvier - mars 2015 |
Article en page(s) : |
p. 49-74 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Jansénisme Philosophie moderne
|
Résumé : |
Le refus par Arnauld, en 1641, de la thèse cartésienne d’une fausseté des idées, et non des seuls jugements, est habituellement analysé en fonction de l’admission, vue comme un revirement sous l’influence des Quatrièmes réponses, des idées de la sensation comme idées fausses dans la Logique. J’essaie au contraire de rapporter ce refus seulement aux textes des Méditations et des Premières réponses qui lui servent d’appui. Arnauld construit son objection en sorte que la thèse des idées fausses apparaisse en contradiction avec la doctrine cartésienne même des idées. Ce n’est nullement la fausseté des idées de la sensation, mais la fausseté des idées tout court, qui est sa cible, et ses écrits ultérieurs manifestent une forme de continuité avec les raisons de sa critique initiale, plutôt qu’un simple abandon de cette dernière. |
in Archives de philosophie > Tome 78, cahier 1 (janvier-mars 2015) . - p. 49-74
[article] Arnauld et la fausseté des idées : de la troisième méditation aux quatrièmes objections [LIVRE] / Martine Pécharman, Auteur . - Janvier - mars 2015 . - p. 49-74. Langues : Français ( fre) in Archives de philosophie > Tome 78, cahier 1 (janvier-mars 2015) . - p. 49-74
Catégories : |
Jansénisme Philosophie moderne
|
Résumé : |
Le refus par Arnauld, en 1641, de la thèse cartésienne d’une fausseté des idées, et non des seuls jugements, est habituellement analysé en fonction de l’admission, vue comme un revirement sous l’influence des Quatrièmes réponses, des idées de la sensation comme idées fausses dans la Logique. J’essaie au contraire de rapporter ce refus seulement aux textes des Méditations et des Premières réponses qui lui servent d’appui. Arnauld construit son objection en sorte que la thèse des idées fausses apparaisse en contradiction avec la doctrine cartésienne même des idées. Ce n’est nullement la fausseté des idées de la sensation, mais la fausseté des idées tout court, qui est sa cible, et ses écrits ultérieurs manifestent une forme de continuité avec les raisons de sa critique initiale, plutôt qu’un simple abandon de cette dernière. |
|  |